mardi 25 décembre 2007

Le quizz de Noel

Qu'est-ce-que c'est ?
Un indice : ca se mange...
Joyeux Noel a tous ! Et un bon anniversaire a Alice, on pense fort a toi !

mercredi 12 décembre 2007

Automne coréen

Avec quelques jours de décalage, voyage en France oblige, voici un aperçu rapide de l'automne coréen. Avec les accents, merci le clavier Azerty !
Cet automne, vanté par les coréens comme étant la plus belle saison pour découvrir le pays, s'est fait désirer durant un bien triste et pluvieux mois de septembre. Et enfin, en octobre, il est arrivé avec son explosion de couleurs :
JAUNE
comme les gingkos dorés, qui semblent avoir été plantés dans chaque avenue de Séoul, ROUGE comme les érables qui égaillent les forêts,
ORANGE
comme les kakis qui envahissent les étals des marchés, sous toutes leurs formes : durs, mous, ronds ou pointus. Le kaki à croquer a été l'une de mes 1eres surprises en arrivant en Corée. Quel délice !

Malheureusement, ce bien agréable automne s'est achevé bien vite avec un brutal changement de température mi-novembre, entraînant avec lui les dernieres feuilles des arbres. Fini donc, la valse des adjumas balayant les feuilles mortes dans les squares.

La douceur (presque indécente) de cette fin d'année dans le Sud de la France me fait redouter le froid qui nous attend pour notre retour à Séoul, dans une semaine...

lundi 19 novembre 2007

Dernieres feuilles et premieres neiges

Depuis 2 jours, un froid glacial s'est abattu sur Seoul. Hier, a midi, il faisait -1C, mais avec un ciel bleu magnifique. Le leger vent qui souffle emporte avec lui les dernieres feuilles des arbres dont les couleurs automnales ont illumine un bien agreable mois d'octobre et la 1ere moitie de novembre. D'ici la fin de la semaine, je mettrai en ligne quelques photos de ce bel automne coreen.
Ce soir, juste avant de s'endormir, Petit Doudoute a pu observer les 1ers flocons de la saison, melanges a la pluie. La ville sera-t-elle recouverte de neige demain matin a son reveil ? Il y a comme un parfum de Noel dans l'air. Les premieres decorations font leur apparition.
Pour echapper quelques temps aux temperatures bien basses, dans moins de 10 jours, Petit Doudoute et la Pie qui chante vont s'envoler vers le "pays des papis et mamies" (et aussi de tata, tonton, des cousines et Parrain/Marraine...) pour 3 semaines dans l'hexagone. Nous retournerons passer les fetes de fin d'annee, a Seoul, avec le Boss qui reste fidele au poste. Nous serons donc en France du 29/11 au 18/12 : a vos agendas !


dimanche 18 novembre 2007

Mais si, c'est bon la cuisine coreenne !

Decouverte de la cuisine royale coreenne
Vendredi dernier, par une magnifique journee d'automne, j'ai eu l'occasion de tester quelques plats de la cuisine royale coreenne, grace a la garderie des mamans francaises de Seoul (le Cercle Franco-Coreen). Nous avons dejeune en plein coeur de Seoul, dans un magnifique restaurant (Yongsusan) dirige par une coreenne francophile, qui avait concocte un menu specialement pour nous.

Autrefois, les plats royaux étaient préparés, avec une grande minutie, par les femmes de la cour. Sang Gung était le nom désignant la cuisinière en chef, qui avait la lourde responsabilité de préparer les plats les plus raffinés pour la famille du roi et les hauts dignitaires. La cuisine royale était essentiellement servie dans les banquets et ses origines remontent à l’époque des Trois Royaumes (57 avant J.-C. - 667). Même si l’art culinaire s’est développé sous la dynastie Goryeo (936-1392), c’est sous la dernière dynastie coréenne Joseon (1392-1910), qu’il a connu son apogee. Cette tradition s’est perpétuée jusqu’à nos jours, en partie grace à Mme Han Hee-sun, qui fut au début du 20e siècle la dernière Sang Gung de Joseon. Elle a transmis son savoir-faire à sa fille, Hwang Hye-Sung. Fondatrice de l’Institut de la cuisine royale de Corée, en 1971, elle sera désignée par la suite trésor national. Pousses, racines, baies, champignons, herbes sauvages des montagnes et légumineuses constituent le coeur de cette cuisine, agrementee de viandes et produits de la mer, cuits ou crus.
La table de la famille royale -Surasang- est composée de douze plats, servis dans une vaisselle en argent ou en porcelaine. Parmi les plats royaux les plus emblématiques, on peut citer le Sinseollo et le Gujeolpan, qui étaient préparés avec les ingrédients les plus frais qu’on allait parfois chercher même dans les pays environnants. Mais ce ne sont pas ceux-la que nous avons pu deguster. En voici les principaux. NB : En cliquant une fois sur le diaporama puis en positionnant la souris sur les photos, un commentaire apparaitra.
Pour l'anecdocte, le plat n.2 a ete imagine par l'un des rois en personne. En ces temps-la, le royaume etait tourmente par des guerres de clans. Le roi reunit les chefs des 2 principaux au cours d'un repas et les invita a manger ce plat ou les 2 parties doivent etre melangees soigneusement avant d'etre deguste dans le calme et la serenite afin de retrouver l'harmonie. Les nouilles sont faites a partir de haricot mungo. Ckoidonc ? Aussi appele l'amberique vert, ce haricot a des propriétés fortifiantes. Tres repandu dans la cuisine chinoise, il est réputé pour lutter contre la fatigue. Vous le connaissez sous une autre forme : apres germination, on en consomme les jeunes pousses. Eh oui, c'est ce que l'on appelle a tord les "pousses ou germes de soja" !
Pour manger le plat n.3, celui avec les tranches de poitrine de porc (un regal), il faut tremper un morceau de porc dans la saumure de minuscules crevettes roses, puis la deposer dans une feuille de chou, ajouter un peu de kimchi et refermer la feuille de chou pour former une boule que l'on met directement dans sa bouche. C'est un peu le meme principe que pour le canard laque, pour ceux qui connaissent. Et biensur, on prepare le tout avec ses baguettes en metal. Deja que j'ai du mal avec des baguettes en bois, avec des baguettes en metal qui glissent davantage, c'etait un carnage ! La derniere fois que j'ai mange avec une coreenne, elle n'a pu retenir un rire et est alle me chercher une fourchette... Pour en revenir au plat, non seulement c'est tout un art pour se servir, mais ca n'est pas simple a manger, car la bouchee est volumineuse !

La cuisine royale est peu grasse et contient plus de légumes que les autres plats coréens. Elle est surtout moins épicée et moins salée que la cuisine populaire et familiale. C'est peut etre pour cela que je l'ai autant apprecie.
On a passe presque 3 heures a table ! Un exploit quand l'on pense que les coreens dejeunent en moyenne en 20min. Mais les circonstances n'etaient pas les memes, soit.
Coincidence, a Paris, du 6 au 16 novembre s'est tenu le Festival de la Cuisine Coréenne, organisé par le Centre Culturel Coréen au siège de l’UNESCO, ou l'on pouvait gouter a la cuisine royale. Un franc succes, selon l'office du tourisme coreen (oui, la source n'est pas objective, mais leur site internet est une mine d'info : http://french.tour2korea.com/index.asp).
Comme ce festival parisien est termine depuis 2 jours, vous n'avez pas d'autre choix pour gouter a la cuisine royale coreenne que de venir nous voir !

mardi 13 novembre 2007

Pepero day

Alors qu'en France le 11 novembre est le jour ou l'on fete l'armistice mettant fin a la Grande Guerre de 14-18, en Coree du Sud on celebre le "Pepero Day". Ce n'est pas un jour ferie mais un jour dit "special", comme il y en a quasiment chaque mois.

Les Pepero sont la version coreenne de nos biscuits Mikado, a ne pas confondre avec Pororo, le petit pigouin dont j'ai deja parle.


Lors du Pepero Day, que l'on peut comparer a la Saint Valentin, les gens s'offrent des paquets de biscuit, plus particulierement les couples d'amoureux ainsi que les eleves entre eux ou avec leurs professeurs. J'ai ainsi lu dans un autre blog (donc c'est forcement fiable) que le fait de donner des Pepero aux enseignants favoriseraient leurs bons resultats scolaires. Et comme ici, l'echec scolaire est impensable, on en offre !

Le jour du 11 novembre a été choisi en raison du fait que la date, 11/11, se compose uniquement de "1", chiffre ressemblant à ces fameux Pepero.

L'origine de cette tradition remonterait, selon la legende, a l'annee 1994, quand des etudiantes d'un college de Busan (la 2nde ville de Coree du Sud) se seraient echangees des Pepero en se souhaitant de devenir aussi grandes et minces que ces biscuits. Non, ne riez pas, la minceur aussi est d'une grande importance ici. Que cette histoire ait reellement eu lieu ou non, c'est avant tout une grande fete commerciale et un formidable outil maketing de l'entreprise coréenne LOTTE, pour promouvoir l'une de ses marques. Je vous laisse apprecier l'agencement du stand Pepero a cette occasion, dans un grand hypermarche de Seoul.


Cette annee, les enfants ont ete officiellement encourages a manger des batonnets de riz grilles (plus traditionnels), dans le cadre de la lutte contre l'obesite (et quand on voit les coreens, cela a de quoi surprendre).
La meme tradition existe aussi au Japon avec les biscuits Pocky, c'est le Pocky Day. S'il n'y avait pas eu l'Armistice en France, il y aurait fort a parier que Danone aurait lance le Mikado Day.


vendredi 9 novembre 2007

C'est decide, on change d'immeuble !

Voila ou l'on devrait s'installer...



"Wealth and riches are in his house" ce que l'on peut traduire par : "Fortune et richesses sont dans sa maison"...

mercredi 7 novembre 2007

A votre sante !

Element indispensable de tout interieur coreen, et biensur de toute famille d'expatries : la bonbonne a eau ! Reserve en France aux entreprises et aux grands magasins, ici la bonbonne a eau fait partie du quotidien, on la trouve partout : dans la salle d'attente du medecin (ou l'on va souvent), a chaque etage des magasins, chez le coiffeur... et dans les maisons. Par contre, ne cherchez pas les gobelets en plastique pour boire dans les lieux public, on utilise des verres en papier plie. Tout un art pour le remplir et boire avec les 1eres fois...



Pourquoi un tel engouement ? L'eau du robinet a Seoul est impropre a la consommation. De plus, vu le faible taux d'hygrometrie l'hiver, on boit enormement pour compenser la secheresse de l'air. Et l'ete, on compense les litres perdus en transpirant. Pour ce qui est du remplacement des bonbonnes, les livreurs passent hebdomadairement dans les residences. Apres avoir ete, pendant 10 mois, les seuls has-been du quartier a acheter et transporter des packs d'eau, nous avons craque.

Alors, elle est pas belle ma bonbonne eau chaude/eau froide ?



Venez nous voir, on vous offrira un verre d'eau !

lundi 29 octobre 2007

Desserts, enfance et prise de poids

En Coree, pas de dessert en fin de repas. Au mieux, on vous proposera des morceaux de fruits (tranches de pomme et raisin, le plus souvent) ou une infusion fruitee (kaki-canelle, jus de prunelle chaud, par exemple). Sinon... voici quelques-uns des plats proposes a la cantine du Boss : pomme-de-terre caramelisee, salade de pomme-de-terre/tomate cerise accompagnee d'une sauce indefinie (salee ? sucree ?), salade d'oignon et chou crus, carotte crue + concombre, salade verte avec sauce sucree...

Du coup, n'esperez pas trouver une rayon produits laitiers et desserts dans votre supermarche coreen, comparable a celui des grandes surfaces francaises. Mais ne nous plaignons pas, on trouve facilement des yaourts, avec des parfums qui ont tendance a se diversifier (les derniers sortis sont au citron !). Pour le fromage blanc, par contre, on repassera. Pas d'autre solution que de le faire soi-meme, avec plus ou moins de reussite...

Alors, pour eviter de tomber dans la monotonie de la fin de repas "yaourt ou compote ?" (la aussi maison), on se plonge dans les livres de recettes : flans, crumbles, puis on fait les recettes de son enfance. La derniere en date est celle du gateau de semoule au caramel. Presque du luxe car la semoule utilisee vient de France (je n'ai pas reussi a trouver de la semoule aussi fine a Seoul). En cherchant dans mon livre de cuisine, j'ai retrouve cette recette griffonnee sur un vieux papier a carreaux bleus, indiquant juste les proportions de chaque ingredient. Avant de me lancer, il m'a fallu trouver combien pese un morceau de sucre pour avoir l'equivalent en sucre semoule, car ici, le sucre en morceaux est une denree rare. Et puis, lorsque j'ai eu presque termine de le preparer, j'ai cru que j'etais retombee en enfance, (avec un corps plus vieux de 25 ans...), assise sur la chaise de la cuisine, en train de lecher la cuillere et de finir le restant de semoule chaude et sucree dans la casserolle. Hum ! Cette fois, c'est Petit Doudoute qui a eu ce plaisir ! Cette odeur de gateau de semoule tout juste prepare qui embaume la maison est, sans conteste, celle de mon enfance.
Voila comment les expat tiennent le coup : un bon petit plat ou un dessert bien inspire et l'on se retrouve instantanement a 10.000kms de la, pas loin d'Aix-en-Provence. On n'est pas francais pour rien ! Ca ne vous etonnera pas que l'on ait pris du poids depuis qu'on est arrive ici... Conclusion : en expat, pendant que Monsieur bosse, Bobonne est aux fourneaux !

Merci Maman pour cette recette pleine de bons souvenirs, pour les ramequins et pour la semoule ! Et, par avance, bon anniversaire ! 10 septennats, deja !

dimanche 28 octobre 2007

Heure d'hiver

Ce dimanche, la France passe a l'heure d'hiver, mais pas la Coree ! Il y a donc desormais 8h de decalage en plus pour nous : a 12h, heure francaise, il sera 20h, heure coreenne. Eh oui, en Coree, on est en avance sur vous, sur pas mal de domaines, hehehe.

En resume, interdit de nous appeler apres 16h, heure francaise, sous peine que l'on vous rappelle vers 10h, heure coreenne.

Pour ceux qui ont du mal, j'ai ajoute au blog l'heure a Seoul. Bon dimanche a tous !

mardi 23 octobre 2007

La culture de l'enveloppe

Tradition oblige, les coreens s'aident les une les autres dans les moments de joie, comme de tristesse, par exemple en aidant a preparer le repas lors des mariages ou en servant les proches d'un defunt. Cependant, dans la societe actuelle ou le temps est compte, de plus en plus de personnes ont recours a l'enveloppe d'argent.

Pour les mariages, les enterrements en passant par le 1er anniversaire du nouveau-ne ou encore les 60 ans du grand-pere (ces 2 evenements etant majeurs en Coree et largement celebres), les invites sont supposes partager le cout, souvent important, de la fete ou des funerailles. Ils mettent de l'argent dans une enveloppe vierge, blanche avec le nom du destinataire dessus. Cette habitude est devenue une reelle charge pour nombre de coreens, specialement durant l'automne, la periode des mariages. (NDLR : L'article, extrait du Korea Time, "10 Unique Korean Customs & Practices (1950-2007)" vu sur le site http://shc.seoul.go.kr/ m'a bien inspiree).

Nous avions deja eu l'occasion d'entendre parler de cette coutume, a l'occasion du deces du beau-pere du chef de service du Boss (voir Post du 27/06/07, "Petit rien - Grosse difference"). Chaque membre de l'equipe du chef s'etait vu alors demander une participation financiere dont le montant etait fonction de son niveau hierarchique.

Plus recemment, c'est le Boss qui a recu une telle enveloppe. Ayant indique a son responsable que son grand-pere venait de deceder, pour expliquer qu'il envisageait de rendre visite a ses parents a la suite d'un voyage de travail en France, le Boss a immediatement recu de nombreux temoignages de sympathie de la part de ses collegues, habituellement peu demonstratifs (tapes sur l'epaule, condoleances), a qui il n'en avait pourtant pas parle. Peu apres, il recevait, du chef de service, une enveloppe destinee a l'aider a surmonter sa douleur. Tres gene par ce geste, il tenta alors d'expliquer que les funerailles avaient deja eu lieu et que son grand-pere etait souffrant depuis longtemps ce qui attenuait sa peine. Vue la place centrale de la famille dans la societe coreenne, autant vous dire que cette notion leur est incomprehensible.
Ne me demandez pas combien contient cette enveloppe, le Boss etait tellement surpris et mal a l'aise qu'il l'a volontairement laisse a son bureau.

mercredi 17 octobre 2007

Zaijian, Xie xie Beijing (au revoir et merci Pekin)

Le dernier monument que nous avons visite est le temple des Lamas, ensemble bouddhiste construit en 1694 pour servir de residence au prince Yong. Devenu empereur, elle fut tranformee en Palais de la Paix et de l'Harmonie, avant que l'empereur suivant n'en fasse une lamasserie en 1744.

Petit rappel pour celles et ceux qui ne sont pas alles au Tibet recemment, selon Wipikedia, une lamaserie (ou lamasserie) est un monastere bouddhiste tibetain où exercent les moines du courant lama. Au fil des ans, le temple a acquis une grande renommee et devint l'un des plus grands centres religieux hors du Tibet. Il a ete reouvert aux pratiques religieuses en 1981. Il accueille aujourd'hui environ 200 moines en residence et de nombreux pratiquants rendent hommage a Bouddha en priant et en brulant de l'encens, des leur plus jeune age.

Et maintenant la reponse a la question de la semaine derniere : ou est donc passe Bouddha ? Il n'etait pas au Temple du Ciel, par contre, impossible de le rater au Temple des Lamas. Haut de 23m, il a ete sculpte dans une seule piece de bois de sental tibetain. Interdiction de le photographier, alors voici un scan d'une carte postale.
Temple splendide pour finir nos visites en beaute !

Petite precision pratique, nous avons effectue la quasi-totalite de nos deplacements en taxi, encore moins cher qu'en Coree (10 yuans, soit moins d'1 euro, pour les 3 1ers km puis environ 1.6yuan/km). Pour leur indiquer notre destination, rien de plus simple grace a une carte remise par l'hotel sur laquelle etait inscrite, sur une page, la liste a cocher des principaux sites touristiques de la ville et, sur celle en face, leur traduction en chinois. Tres pratique, surtout lorsque l'on ne connait que 3 mots en pinyin (transcription phonetique du chinois en alphabet latin). On aurait bien teste le velo pour nos deplacements et tenter de nous fondre parmi les hordes de cyclistes (10 millions de cyclistes contre 2 millions de vehicules a moteur dont 70.000 taxis), ce sera pour une prochaine fois !

Sans tomber dans le travers du jeu des 7 erreurs avec Seoul (apres tout, cherche-t-on a comparer Paris et Rome ?), ce qui nous a vraiment frappe c'est la difference de niveau de vie entre ces 2 capitales. Seoul donne l'image d'une ville ultra-moderne, en pleine expansion, riche ou l'on affiche sa reussite de facon presqu'arrongante (le parc automobile est revelateur : quasiment que des berlines flambant neuves), avec un cout de la vie tres eleve. Pekin est beaucoup plus contrastee, elle conserve un charme suranne, meme si la modernite s'impose avec force, creant des quartiers entiers tres occidentalises, au detriment des Hutongs et leurs maisons traditionnelles. La misere semble y etre plus presente aussi, elle est en tout cas plus visible qu'a Seoul. Mais c'est seulement notre vision de touristes de passage quelques jours a Pekin...
Nous ne regretterons pas l'accueil/service chinois, a des annees-lumiere de celui de leur voisin coreen, quelquefois a la limite du mepris. Vous penserez que l'on s'embourgeoise, ca n'est peut-etre pas faux, mais a force d'etre bien recu, d'avoir le sentiment qu'en tant que client on est le roi, de beneficier de services que l'on n'oserait pas imaginer en France, on finit par s'y habituer (ah, les placiers qui vous indiquent ou vous garer, avec une elegance incomparable...). Et quelle impression etrange que celle de la ville qui change de visage des que la nuit tombe, ou le touriste eprouve tout a coup le sentiment d'etre le dernier grain de riz dans le bol d'un affame ou encore un pigeon pret a se faire plumer. Des la tombee de la nuit, plus un taxi ne veut vous prendre ou vous annonce un prix 3 fois plus eleve que 2 heures plus tot. Nous ne parlerons pas des sollicitations incessantes des vendeurs a la sauvette de camelotte et souvenirs en tout genre, ni des vendeuses de la Rue de la Soie qui tentaient de retenir leurs clients en s'accrochant a leur bras. Nous oublierons aussi volontairement le canard laque rechauffe que nous avons mange dans un restaurant specialise, indique dans les guides et recommande par le concierge de l'hotel. Moi qui voulais deguster de la cuisine chinoise dans un resto typique, nous nous sommes retrouve dans le restaurant d'une grande chaine, qui servait a la chaine justement, sans ame, ou le temps etait compte. Etrangement, il semblait aussi etre apprecie par les groupes de chinois. Ces derniers etant tellement ravis de prendre en photo Petit Doudoute en train de manger, que l'on a cru qu'ils etaient coreens. Quand a la pollution, je l'ai deja evoquee precedemment, c'est inimaginable.

Non, nous garderons en memoire les images d'une ville bien plus proche de l'Asie de notre imaginaire pre-expat que Seoul, et ses sites magnifiques.

Pour conclure ce roman-fleuve sur Pekin : ce 1er voyage en Asie, hors de Coree, nous a surtout donne envie de repartir !

Merci a ceux qui ont le courage de lire mes messages a rallonge jusqu'au bout !

Beijing (suite et preque fin)

Voyage a Pekin, la suite ! Last but not least !

Le 5eme jour, nous nous sommes rendus au Palais d'Ete, situe au Nord-Ouest, a l'exterieur de la capitale. Ce vaste ensemble de pres de 300ha de lacs, parcs et batiments fut amenage pour permettre a l'empereur que quitter la chaleur de la Cite Interdite, l'ete. Modifies successivement par les differents empereurs, les batiments durent etre egalement reconstruits de nombreuses fois suite aux ravages causees par les armees etrangeres en 1860 (2nde guerre de l'Opium) puis 1900 (revolte des Boxers). D'importants travaux de renovation ont ete entrepris depuis 1949 et... a l'approche des JO de 2008 !

Endroit vraiment tres agreable, presque relaxant malgre la foule et les kms parcourus... sans poussette (quel regret de ne pas l'avoir prise).

Le lac Kunming qui couvre les 3/4 de la superficie du Palais d'Ete, merite bien son nom de "lac de la Tranquilite". Le superbe pont au 17 arches est le point de ralliement des grands-peres et leurs cerfs-volants.

Le long de la rive, la Longue galerie relie les pavillons et cours. Le lac est domine par la colline de la Longevite avec son Pavillon des Fragrances Bouddhiques qui surplombe le lac. On se souviendra longtemps de la volee d'escaliers pour arriver au sommet !
Et pour finir, le bateau de marbre (bateau de la Purete et du Bien-etre) que fit construire l'extravagante imperatrice Cixi pour y donner des diners en profitant de la fraicheur du lac. Il etait amerement surnomme le "navire des imbeciles" par les Pekinois, car ce bateau-statue aurait ete reconstruit a grands frais avec les fonds destines a renforcer la marine nationale en pleine debacle, quelques annees avant que la Chine ne soit humiliee par le Japon lors de batailles navales.

Le soir, visite du marche nocturne de Dong'anmen, proche de l'hotel qui rassemble un vaste choix de nourriture vendue sur des etals de rue, tellement propres qu'ils en etaient presque suspects. La definition des photos n'est pas bonne, aussi vous n'y verrez pas les brochettes de gros vers a soie (4 x plus gros ceux que les courageux peuvent deguster en Coree), de petites pieuvres, scorpions ou millepattes...

Hum ! Vous reprendrez bien un tentacule ?
Promis, demain, je publie le dernier post sur la Chine. A suivre...

mardi 16 octobre 2007

La Coree ? C'est sur, biensur !

Un des points tres rassurants, lorsque l'on vous propose de partir en expatriation a l'autre bout du monde, dans un pays que l'on a du mal a positionner geographiquement, c'est que tous les avis semblent s'accorder sur le fait que la Coree est un pays sur. Quand on est une famille "ver a soie" ayant l'habitude de vivre dans son cocon, on se dit que l'on reussira a papillonner ailleurs, a la condition que les risques soient tres limites.

Du coup, nous avons ete tres etonnes, en visitant des appartements dans le quartier francais, de constater la surprotection des immeubles et appartements, en comparaison avec la France. Notre immeuble en region parisienne nous semblait etre deja dans la demesure car equipe avec un digicode et un interphone, alors comment qualifier notre quartier ? Lorsque nous avions pose la question a l'agent immobilier (facilitateur de nos 1eres semaines en Coree) de la raison d'une telle securisation, elle a fini par conceder, difficilement, qu'effectivement il y avait des vols dans le quartier. Un pays sur, oui, mais pas idyllique non plus. Je sais, je brise un fantasme : oui, les expatries vivent dans un monde imparfait, eux aussi.


Prenons l'exemple de notre residence :
- 3 gardiens dans leur guerite se relayent 24h/24. Ils surveillent entre autre les cameras videos dont sont truffees les parties communes et les clotures.
- Acces par badge/interphone aux batiments
- Alarme anti-intrusion dans chaque appartement.Quant aux vilains petits canards qui oublieraient d'utiliser ladite alarme, le chef de la securite de la societe du Boss se charge de les mettre a l'index lors des points bi-mensuels avec tous les expatries de la compagnie... On ne plaisante pas avec la securite, mais ca, je le savais deja (ahahah).

Le tableau ne serait pas complet sans la societe de gardiennage, qui se rend chez vous, dans les 10 mn, en cas de declenchement de l'alarme. Ils interviennent meme pendant votre absence, dommage qu'ils n'en profitent pas pour faire le menage. Les 2 principales societes a sevir sont ADT et SECOM. Leurs logos fleurissent sur tous les batiments, temples et monuments qu'ils protegent, a chaque angle, si besoin... Tellement zeles que certains ont eu la desagreable surprise de se faire reveiller a 3h du matin, par un coup de telephone ou la visite d'un agent parce que leur alarme n'etait pas branchee.

Et meme...

Et pour ceux qui n'en seraient pas convaincus, je vous laisse regarder la publicite d'ADT, qui, chose rare, nous a bien fait rire (car, bizarrement on a du mal a comprendre les pubs coreennes...). La encore, cliquez sur le logo et n'oubliez pas de mettre le son pour l'ambiance.

Ajout du 23/10/07 : J'aurais pu aussi parler des cameras dans les locaux a poubelle de certains immeubles, servant au gardien a verifier que vous triez correctement vos dechets, et des innombrables cameras se trouvant dans la rue, gerees par la police de quartier : pour verifier que vous jetez le bon sac poubelle dans le bon container (ah, les coreens et leurs poubelles : au debut ca parait surrealiste, je vous en reparlerai), que vous ne stationnez pas a un endroit non autorise, que vous ne circulez pas sur la voie des bus ou que vous ne commettez pas d'incivilites ou pire encore. Je crois que je vais attendre la nuit pour aller cueillir discretement les kakis et les coings devant l'immeuble d'a cote.

Effectivement, comme le disait JF dans son commentaire, Big Brother is watching us, surtout dans notre quartier tres residentiel. Ce qui n'empeche toutefois pas les cambriolages...

jeudi 11 octobre 2007

L'histoire de la bouteille rouge de Pororo

Avant d'en finir avec le recit de nos extraordinaires peripeties en Chine, petit aparte en lien avec notre quotidien, pour feter dignement les 2 ans 1/2 de Petit Doudoute !

Il etait une fois un Petit Doudoute qui, depuis la rentree de septembre, etait oblige par sa mere, la mechante sorciere, a aller a la creche coreenne "Piteux Pan". (NDLR : si l'on prononce autrement qu'a la coreenne, cela donne "Peter Pan", ce qui sonne deja mieux). Fortuitement, notre bien triste Petit Doudoute etait tombe malade et n'avait pas pu se rendre souvent dans ce sinistre lieu ou de nombreuses autres sorcieres avaient aussi decide de mettre au supplice leur rejeton francais du meme age. Par le plus grand des hasards, la periode ou il commenca a y etre emmene contre son gre, coincida avec celle ou il devint propre. Aussi, son infame mere se preoccupa-t-elle de la facon dont Petit Doudoute y poursuivrait son apprentissage. Et c'etait loin d'etre simple pour lui, car non seulement il ne parlait pas la meme langue que les dames de la creche mais en plus a cette epoque, il fallait regulierement proposer a sa seigneurie de se rendre sur le trone. A l'issue d'une interminable 1ere 1/2 journee (de 2h45), sur le chemin du retour, l'infame mere lui demanda s'il avait satisfait ses besoins naturels au cours de la matinee. Reponse laconique de l'interesse : "non, pas pipi moi", immmediatement suivie de "pipiiii Maman" ayant pour consequence directe une acceleration sensible de la vitesse de la poussette. Sitot arrives dans leur antre, Petit Doudoute fut place sur son pot et la mechante sorciere eut confirmation des propos de sa progeniture. La fin de la journee fut consacree a l'apprentissage par Petit Doudoute du mot "Toilettes" en coreen, le dictionnaire dont disposait sa mere ne permettant pas de traduire les termes pourtant essentiels que sont "pipi" et "caca". (NDRL : Par contre, on y trouve des mots comme "charcutier", "poireau" ou encore"veau", poussant le vice jusqu'a traduire en coreen la phrase "Donnez-moi du veau bien tendre, SVP". Je paye un Aller-Retour a celui ou celle qui aura l'occasion d'utiliser cela en Coree). Petit Doudoute n'ayant retenu qu'une version deformee du mot qui, j'espere, n'est pas une insulte en coreen, sa mere demanda a sa geoliere d'etre vigilante sur ce point. L'histoire ne precise pas les deboires pour que Piteux-Pan comprenne le "franglais" de la mechante sorciere et pour que cette derniere comprenne leur "konglish". Apres une 2nde 1/2 journee d'une longueur infinie (3h30), sa mere, enfin rongee par le remord et la culpabilite de laisser la chair de sa chair a des inconnus, etrangers de surcroit (sauf qu'etre coreen en Coree ca n'a rien d'etrange...), sachant qu'elle ne travaille pas, sa mere, donc, demanda si Petit Doudoute etait alle aux "Houadjantsil ?/restroom ?/chiottes ?". "Neeez/Yes/Sourire" lui repondit-on, en faisant un geste ressemblant a un "U" un peu allonge, que la vilaine sorciere, toujours aussi prompte a decoder le non-verbal, interpreta comme une representation symbolique des WC. Le coeur leger, elle demanda a son fils, des que le seuil de la creche fut franchi :
-"Es-tu alle aux toilettes ce matin ? "
Reponse sans appel : - "Non"
- "Tu n'as pas fait pipi ??!"
- "Si Maman"
- "Tu me dis que tu as fait pipi, c'est ca"
- "Oui, Maman"
- "Si tu as fait pipi, cela veut dire que tu es alle aux toilettes, mon cheri" (la logique de la mere est imparable)
- "Non, pas toilettes moi".
- "?!"
- "Pipi dans une bouteille rouge avec Pororo dessus"
- "?! !! ?? ... Ah.. oui ?". Et la, la mere se souvint du geste en forme de "U' que lui faisait la maitresse : c'etait une bouteille ! Trop de details d'un coup pour etre inventes, surtout que ca ne ressemblait pas a Petit Doudoute d'inventer une telle histoire.
- "Et, qu'est-ce-que tu en penses de faire pipi dans une bouteille, toi ?"
- (pas de reponse)
- "Ca t'embete ?"
- "Nooon (avec un sourire)"
- "Tu trouves ca plutot rigolo ?"
- "Ouiiii, c'est rigolo !".
Pas de panique, se dit la vilaine sorciere, il doit y avoir une explication rationnelle (WC bouches, pas de WC a l'etage, ou bien habitude coreenne dont je n'avais pas eu vent). "C'est culturel", conclua-t-elle, comme a chaque fois qu'il y avait des divergences flagrantes entre la culture coreenne et la culture franco-francaise, voire occidentale.
Plus tard, lors d'une reunion chez Piteux Pan, la mere eut confirmation que les dames avaient recours a ce stratageme en cas d'urgence. Petit Doudoute ayant confirme de nouveau que ca ne lui posait aucun probleme et lui ayant demande de le dire, le cas contraire, l'affaire fut classee et la vie repris son cours.
Quelques temps apres, par une belle matinee, notre heros se retrouva avec ses parents sur la Grande Muraille de Chine. Au beau milieu du parcours, il reclama : "Maman, pipiii", puis "Tout de suite". Comme il n'y avait pas de toilettes sur la Muraille, sa mere sortit une petite bouteille en plastique et lui dit : "Par ici, mon cheri".

La morale de l'histoire : les coreens ont le sens pratique, eux.

Et pour finir, comme vous avez ete bien sage pendant cette longue histoire, voici une image... C'est Pororo le petit pingouin (a prononcer en roulant les R), qui etait sur la bouteille de la creche, sympathique et incontournable personnage coreen. Cliquez sur l'image et mettez le son a fond pour etre dans l'ambiance !
Si vous me le demandez, bientot je vous raconterai une nouvelle histoire...

Ajout du 31/10/07 : en fait, on trouve des toilettes sur la Grande Muraille, la preuve...

lundi 8 octobre 2007

Mais ou est donc Bouddha ?

Nous avons continue notre journee par une balade dans l'immense Parc du Temple du Ciel (270ha) et la visite des divers monuments qui en font partie. Le parc couvre une superficie quasi egale a celle du Palais d'ete et 2 fois plus importante que la Cite Interdite. Il fut construit sous la dynastie Ming, en 1420, et reconstruit a maintes reprises. Le plus important edifice de l'ensemble est le Temple de la Priere pour les bonnes moissons, qui presente la particularite d'etre un temple circulaire de 38m de haut pour 30m de diametre. Il a ete entierement construit sans clou, ni vis. Reduit en cendres par la foudre en 1889, il fut reconstruit a l'identique. Ce temple original et magnifique, au triple toit de tuiles bleues, est devenu l'un des symboles de Pekin, 2eme monument le plus visite de la ville apres la Cite Interdite. Autre particularite qui a beaucoup surpris Petit Doudoute : il n'y a pas de Bouddha a l'interieur. Nous qui l'avions motive pour la visite en lui disant que l'on verra une statue de Bouddha, nous avions tout faux !
Puis, la Voute imperiale du Ciel qui ressemble a s'y meprendre au precedent temple dans des proportions moindres. C'est la qu'etaient conservees les tablettes des prieres servant aux ceremonies. En effet, l'empereur se rendait du Palais a l'autel circulaire du Ciel chaque annee a l'occasion du solstice d'hiver pour accomplir rites et sacrifices, honorer ses ancetres et prier pour de bonnes recoltes a venir. Ainsi de la soie etait brulee en sacrifice aux puissances celestes.

En parcourant le parc, encore des echanges sympathiques, grace a Petit Doudoute tres curieux de decouvrir les Pekinois et leur drole de balais ou leur baton magique ! Ce dernier l'a meme aide a jongler, Petit Doudoute riant aux eclats.
Quant a Bouddha, il faudra attendre encore pour savoir ou il se cache...

dimanche 7 octobre 2007

Pekin imperial

La matinee de la journee de mardi a ete consacree a la Cite Interdite. Mais, au prealable, nous nous sommes rendus au Parc Jingshan, le parc de la colline de charbon, situe au nord de la Cite Interdite. Cette colline artificielle a ete erigee sous la dynastie des Yuan avec la terre provenant des douves de la 1ere cite imperiale et des lacs artificiels.

Ah, quelle atmosphere agreable se degage des parcs de Pekin ! Deja sous le charme du Parc Beihai et de son magnifique lac, nous avons ete conquis par celui-ci, ou des les 1ers pas, la magie du lieu nous a envahi. Nous sommes restes un moment a contempler un vieil homme en train de de dessiner sur le sol des motifs divers, avec son pinceau en mousse simplement trempe dans de l'eau, qui disparaissent peu apres, en s'evaporant. Petit Doudoute etait fascine.
Nous retrouverons d'autres artistes, le lendemain au Palais d'ete, s'evertuant a realiser leur calligraphie ephemere au milieu de la foule de touristes et de passants indifferents.Nous avons ete amuses par la seance de groupe de gymnastique matinale et le decalage de la musique techno au son de laquelle les participants effectuaient consciencieusement leurs mouvements. J'en connais un qui mourrait d'envie de les rejoindre...En grimpant sur le haut de la colline, chaque chemin reservait une rencontre inattendue : ici, un groupe de grands-pere avec leurs cages a oiseaux, la des personnes jouant de la musique traditionnelle, plus loin un trio de grands-meres avec leurs eventails rouges semblant repeter une choregraphie... Et des parterres de fleurs etonnants, sur le theme des futurs JO, savants assemblages de pots en plastique poses les uns a cote des autres ou positionnes dans des structures audacieuses.
Du haut de la colline, depuis le Pavillon du Printemps eternel, superbe vue sur les toits de la Cite Interdite, en travaux, la place Tiananmen etant a l'oppose. On apercoit le nouvel opera de Pekin qui dechaine les passions, l'espece de coquille d'oursin brillante, au fond a droite, qui ressemble a s'y meprendre aux piscines municipales de notre jeunesse (en fait on ne le voit pas sur la photo, elle est tronquee avec la mise en page !).Puis, direction la Cite Interdite, que nous avons visite du Nord vers le Sud, soit en contresens par rapport aux groupes de touristes. Les touristes chinois reconnaissables a leurs casquettes rouges, etaient en admiration devant Petit Doudoute. Heureusement qu'il n'est pas blond ! Nous avons donc commence par les jardins imperiaux, agreable partie du palais avec cascades de rochers, arbres et fleurs. Puis nous avons parcouru rapidement les differentes cours et palais qui se succedent. Enfin, de retour sur la place Tiananmen, de jour cette fois.