Cela fait un an, jour pour jour, que je n'ai plus publié sur ce blog. J'éprouve encore de la nostalgie en repensant à nos 3 années passées en Corée du Sud, si riches en expériences et découvertes, même si tout n'était pas simple et agréable, loin de là ! Grand Doudoute disait avant-hier à propos de son petit frère qu'il était, pour lui, bien plus qu'un trésor (il était en larmes en voyant son frère couvert de boutons de varicelle). C'est un peu ce que je ressens pour ce pays et ses habitants : le souvenir de la Corée reste comme un trésor dans mon coeur.
Ecrire sur la Corée en n'y vivant plus me paraît "anachronique", ce pays vivant à cent à l'heure et où tout change si vite. Et puis, même si je n'ai finalement pas repris le travail comme prévu, les journées sont bien remplies et passent (trop) vite (pour répondre à une amie qui me demandait si je ne m'ennuyais pas trop depuis notre retour : non -difficile de s'ennuyer avec 2 enfants !- et j'aimerais bien quelquefois d'ailleurs !).
Impossible toutefois de clore ce blog sans y mettre ce qui m'a fasciné pendant 3 ans : les camions de livraison (pour d'autres, c'étaient les chiens avec des chaussures...). Et non, ce n'était pas pour les livreurs, souvent de vieux adjochis !
Installés à chaque coin de rue ou roulant à tombeau ouvert, on ne peut y échapper dès que l'on met un pied dehors.
1er épisode donc aujourd'hui : les camions de produits frais.
L'improbable : installé en bordure d'un important carrefour, le camion du vendeur de petits melons jaunes ("참외" rien à voir avec nos melons canari ).
Celui qui vend les délicieuses fraises, en concurrence avec le marchand de chaussettes.
To be continued...
La journee a debute par la visite du village reconstitué spécialement pour le tournage. Visite assez comique car, durant cette journee, des tournages avaient lieu en differents endroits, ce qui nous obligeait a nous camoufler autant que possible et a rester silencieuses (chose quasi impossible). Nous nous attendions a des decors en cartons-pate, a la place nous nous sommes retrouves dans un endroit peut-etre mieux reconstitue que certains villages folkloriques. Bleuffant.
Lee Bung Hoon, l’un des meilleurs réalisateurs coréens de dramas historiques, a interrompu son tournage pour nous rencontrer et nous parler avec passion de son parcours et du succes des dramas coreens, en Asie principalement. Ces dramas historiques sont l'une des composantes de l'"Hallyu", "la vague coreenne", denomination de la pop culture coreenne qui a deferle sur l'Asie, au meme titre que les artistes musicaux et le cinema coreen (bien que moins populaire en Asie qu'en France, compare aux dramas).
Apres avoir assiste au tournage d'une scene qui sera diffuse la semaine suivante, le realisateur a interrompu le travail pour nous presenter les principaux acteurs et nous permettre d'immortaliser ce moment avec eux.
La, en voyant l'acteur qui incarne le roi a l'ecran, j'ai compris pourquoi il y avait autant de coreennes a cette sortie, pourquoi elles etaient aussi elegantes ce jour-la et paraissaient aussi excitees. 
Le bellatre (ci-dessous) c'est Lee Seo Jin, l'actrice principale (ci-dessus), Han Ji-min, n'a curieusement pas autant sucite d'enthousiasme, malgre sa beaute. Mais, mais, mais, voila que je realise seulement maintenant que c'est LUI, mais oui LUI ! Oui, Maman, c'est bien LUI ! Tu sais, c'est LUI/Lee qui jouait dans 
Bon, quand est-ce qu'on y retourne ?
