jeudi 1 avril 2010

Le début de la fin...

Nous sommes donc installés dans notre ancien appartement avec nos meubles de Séoul. Nos affaires sont "en partie" rangées, il reste encore des cartons empilés dans notre chambre mais le reste est vivable et après un laborieux tri dans les jouets des garçons, leur chambre est devenue agréable. Reste à améliorer la déco.
Grand Doudoute commence à retenir le prénom de ses camarades d'école, à se faire des copains et a déjà une longue liste d'amoureuses... ("Pff... dans la classe, elles veulent toutes que je sois leur "amoureuse"", dixit le digne fils de son père). On le sent plus apaisé que les 1ères semaines qui ont été difficiles pour lui qui ressent souvent de l'appréhension face au changement.
Petit Bibou continue d'explorer son nouvel univers, avec ses 5 sens en éveil. Il commence à se faire comprendre, à sa manière que je suis bien souvent encore la seule à déchiffrer car, côté langage, même si l'on progresse dans l'apprentissage (en particulier des cris des animaux), on sent encore les effets de l'immersion dans 3 langues à la fois (français, coréen à la crèche, anglais avec la nounou). La prochaine étape sera d'aller à la garderie, une fois/semaine, dès que nous aurons tous les documents nécessaires... Ah, les joies de la paperasse lorsque l'on revient de l'étranger...
Parmi les choses que l'on aura apprécié dans notre retour, le fait d'avoir déjà un point de chute avant même d'avoir quitté Séoul est sans conteste le numéro 1.
Tout d'abord, cela a facilité la préparation des enfants au déménagement de savoir où l'on allait habiter ensuite et a simplifié les formalités, car il a ainsi été possible d'avoir rapidement le fameux sésame qu'est le justificatif de domicile, indispensable pour vivre en France. Pendant 3 ans en Corée, jamais on ne m'en a réclamé (faut dire aussi que j'ai rarement fait des démarches seule... oui, on a vraiment été assistés et heureusement d'ailleurs). Ici, il en faut pour tout (souscrire à un abonnement quel qu'il soit (forfait de mobile, Internet...), inscription à la crèche, à l'école, pouvoir réceptionner son lot aérien, maritime, j'en passe et des meilleures). Ensuite, cela nous a obligé à limiter le volume des affaires que l'on a rapatrié en France, car à force de vivre dans des apparts immenses, on finit par entasser énormément de choses (même si dans notre cas, on aurait pu faire mieux!). Enfin, si comme nous, on réintègre son ancien logement, on est en territoire connu ce qui permet de gagner un temps considérable au quotidien (on sait où aller pour trouver les choses dont on a besoin, faire des démarches, se balader le week-end...). Revers de la médaille, on a l'impression de faire un bond en arrière en se demandant si les 3 dernières années ont bien eu lieu... Oui, la PieQuiChante était à la limite de la schizophrénie, la fatigue aidant, quand elle s'est réinstallée chez elle dans ses meubles d'étudiant tout droit sortis du garde-meuble !
Quels souvenirs garde-t-on de 3 ans d'expat ? La réponse est loin d'être simple, même si on nous la pose souvent. L'exercice en temps limité (à savoir la sieste de Petit Bibou) est difficile à réaliser, aussi je répondrai la fois suivante en citant peut-être les 10 choses que j'ai le plus et le moins apprécié à Séoul et en expat. Pas très original et certainement incomplet. Aussi, si quelqu'un a une suggestion, je suis preneuse, surtout que depuis mon retour en France, la majorité des commentaires que je reçois sont pour des sites "spécialisés" en anglais (vive le filtrage des commentaires). Je reste quand même étonnée de voir que des gens continuent de consulter mon blog (je reconnais les fidèles, mais qui sont les autres ??? ). En attendant, séquence nostalgie...




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