jeudi 28 février 2008

Yakult, c'est culte !

Mais qu'est-ce-que c'est que cette petite bouteille ? Pourquoi en sont-ils tous accros ici ?

Du Yakult ! Difficile d'y echapper en Coree. Le rayon "produits frais" des superettes en est rempli (je n'ose pas dire le rayon "produits laitiers" de peur de me remettre a pleurer en pensant a ceux que l'on trouve en France...). Il est frequent qu'au restaurant, a la fin du dejeuner, on vous l'offre en guise de dessert et on croise regulierement des gens dans la rue en train d'en boire. Il existe plusieurs marques, mais celle-ci est un peu ce que le "frigo" est aux refrigerateurs.
Les coreens en donnent souvent aux enfants. J'ai le souvenir d'une vendeuse du marche aux fleurs, qui apres s'etre extasiee un long moment sur les grands yeux noirs de Petit Doudoute ("aaahhh, oooohhh, apayo !" il est beau), lui a fourre dans la main une petite bouteille dans laquelle elle avait plante une paille, pendant que j'etais en train de regarder ses fleurs. Impossible de refuser et de l'empecher de boire en lui disant qu'il la boirait plus tard. Juste avant le repas du midi, c'etait parfait. En plus, je n'aime pas lui donner des produits sans trop savoir ce qu'il y a dedans (regle non absolue que j'ai du assouplir depuis que l'on vit en Coree !).

Precision utile : lorsqu'il s'agit d'offrir un petit cadeau a un enfant, il n'y a pas plus rapide que l'adjuma. Sa celerite est impressionnante surtout quand elle sent que la mere va refuser. Le seul qui peut rivaliser avec elle est peut-etre l'adjochi, maitre dans l'art de donner de gros bonbons durs aux enfants de moins de 18 mois.

Pour en revenir au Yakult, apres une minutieuse enquete sur le net, il s'agit d'une boisson lactée fermentée. Le nom Yakult s'inspire du mot "Yahurto" en esperanto. Cette boisson est fabriquée depuis 70 ans par Yakult Honsha Co. Ltd et ses filiales, selon la recette du Dr. Minoru Shirota, qui l'a mise au point au Japon apres avoir isole la bacterie Lactobacillus casei Shirota. A ne pas confondre avec du yaourt car un yaourt classique résulte d’une fermentation par deux souches de bactéries lactiques (Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus) durant 8 heures. Le Lactobacillus casei Shirota survit à l’acidité gastrique et aboutit donc vivant dans l’intestin, a la difference de celles du yaourt, ce qui fait que cette bactérie serait probiotique (micro-organisme vivant qui, lorsqu'il a ete ingere en quantité suffisante, exerce un effet théoriquement bénéfique sur la santé de l'hôte", merci Wikipedia). Il est apparemment commercialise en France depuis plus de 10 ans sous cette marque, ou l'on connait plutot l'Actimel de Danone dans le meme genre.

Au niveau de la texture du Yakult, difficile de le considerer comme un produit laitier. Si, au depart de la poudre de lait écrémé est utilisee, au final on sent surtout les aromes artificiels et le sirop de glucose dilues dans de l'eau. Un gout chimique qui n'est pas sans rappeler celui du Tang, pour ceux qui ont connu le debut des annees 80... Son succes dans la peninsule doit venir du fait que c'est sense etre bon pour la sante, argument commercial imparable ici.

La marque Yakult a developpe, au Japon, un réseau de distribution unique, les "Yakult Ladies"qui livrent les produits de la marque directement aux consommateurs. En Coree aussi, on trouve les "Yakult adjuma"(appellation coreenne non garantie) ! Ces dames d'un certain age, habillees d'une tenue de travail de couleur moutarde, poussant leur cariole a roulettes, m'intrigaient beaucoup au debut (je ne voyais pas ce qu'elles transportaient dans leurs sacs isothermes). Elles arpentent les rues et vont dans les commerces et dans les immeubles de bureaux pour prendre les commandes en produits laitiers. Un incontournable du paysage coreen !

(Un grand merci a Cecile pour la photo).

Pour ce qui est de la famille Pie qui chante, nous allons en rester aux bons vieux yaourts que Petit Doudoute aime tant (d'ou son nom de code, car il appelait les yaourts des "Doudoutes" quand il a commence a parler). D'ailleurs, la Desperate Tchoubou expatriee en Coree doit aller en refaire...

mardi 26 février 2008

Deoksugung encore : releve de la garde

Je ne pouvais pas faire un billet sur le Palais de Deoksugung sans parler de la releve de la garde...
Cela faisait un an que je revais de la voir ! Par hasard, la semaine derniere, en sortant de l'exposition Van Gogh (Voyage into the myth), j'entends des coups de tambour qui resonnent... Je me precipite devant Daehanmun, la principale porte du Palais Deoksungung et assiste enfin a la releve de la garde. Et pour une fois, il n'y avait pas trop de monde : le bonheur ! Rien a voir avec la cohue devant Gyeongbokgung en mai dernier...
Cette ceremonie, d'une duree de 30 min, presente des similitudes avec celle de Buckingham Palace. Elle consiste en un echange de mot de passe, des cles du palais et des ordres entre l'equipe de garde en poste et la suivante.


Costumes chatoyants, instruments de musique traditionnels (cf gardes en jaune) et meme la possibilite de faire une photo souvenir avec l'un des gardes, a condition de faire la queue !

Ca faisait longtemps que je n'avais plus flane dans Seoul comme une simple touriste. J'avais tord ! A force de traverser la ville pour acheter des lentilles, des pepites de chocolat, du mouton, des bouillons cube ou des amandes, on en oublierait l'essentiel...^^

MERCI A TOUS POUR VOS COMMENTAIRES ET VOS ENCOURAGEMENTS !

Ballade au palais Deoksugung enneige

Vite, vite, profitons de la neige encore fraiche pour essayer de faire de belles photos dans Seoul. Direction le Palais de Deoksugung, encore inconnu, pour une escapade rapide. Bien evidemment, je n'etais pas la seule a avoir eu cette idee et les amateurs de photos equipes d'objectifs impressionnants etaient nombreux.
Situe a cote de City Hall, ce palais, construit au XVe siecle, etait a l'origine la demeure du frere aine du Roi Seongjong. Comme tous les palais de la ville furent detruits lors de l'invasion japonaise de 1592, Deoksugung fut utilise temporairement comme palais. La plupart des edifices de cet ensemble, aussi appele le Palais de la Vertue et de la Longevite, furent detruits dans un incendie en 1904. La majorite des batiments restants ont ete reconstruits en 1906 et sont les plus recents des palais royaux coreens.
La petite porte de Junghwhamun
Junghwajeon, le hall de l'harmonie centrale
A l'interieur de Junghwajeon, la salle du trone ou 2 couronnements eurent lieu.
Encore un palais au coeur de la villeLe depouille mais neanmoins superbe batiment Seogeodang, a 2 etages Comme partout, des qu'il y a de la neige, il y a des bonhommes et des batailles de boules de neige...



Pressee, je n'ai pas pu tout voir mais j'y retournerai avec les courageux qui nous rendront visite (mais oui, venez !!!).

Seoul sous la neige

Dimanche dernier, tout en profitant d'une belle journee ensoleillee, je me disais qu'apres avoir parle de l'automne coreen, il fallait que je dise quelques mots de l'hiver coreen. Un froid sec, un ciel bleu magnifique, l'hiver a Seoul n'est pas sans nous rappeler "notre Sud bien aime" (de la France, of course).
C'est vrai que pour voir le ciel bleu, en ville, il faut viser entre les immeubles, les grues de chantier, les poteaux et les fils electriques. Souvent le ciel n'est pas aussi bleu a cause des vents jaunes et autres causes de pollution de l'air, mais, a n'en pas douter, je l'evoquerai en avril, ce sera la pleine saison du Yellow Dust... Malgre tout, ca me fait quand meme penser a la Provence...
Les temperatures redevenant positives (entre 3 et 8 C), il flottait dans l'air un parfum de printemps, la semaine derniere.
Que nenni ! La neige est tombee hier en abondance pour nous rappeler qu'il reste encore un bon mois avant l'arrivee officielle du Printemps. Pire, il faudra attendre le 31 mars pour voir les forsythia en fleurs et le 3 avril pour l'explosion de couleurs des azalees, soit presque 10 jours de plus que l'an dernier ! Si ca c'est pas de la precision... Comment je le sais ? Les meteorologues font des previsions pour les floraisons de printemps, car dans cette region de l'Asie, c'est sacre.
Extrait de Tour2Korea.com
Du coup, on remet les bonnets, moufles, echarpes et protege-oreilles et on n'oublie pas sa pelle.


Pour finir, quelques vues de Seoul, depuis l'avenue de Sejongno.
Statue de l'amiral Yi-Sun-shin

Le sucre d'orge glace (impossible de me souvenir de son nom)

Et enfin, City Hall, l'Hotel de Ville de Seoul un peu trop austere pour etre a mon gout.

Rassurez-vous, la neige d'hier n'a pas trouble la ceremonie d'investiture du nouveau president sud-coreen Lee Myung-bak...

vendredi 22 février 2008

Saumon Teriyaki

Encore une recette, japonaise cette fois ! Eh oui, la cuisine tient une grande part dans la vie d'une desperate housewife expatriee !

La cuisine japonaise a beaucoup de succes en Coree ou l'on trouve enormement de restaurants japonais. Sur les 5 restaurants les plus proches de notre appartement, 3 le sont. Mais, les plats qui y sont servis sont bien souvent "coreanises". A l'origine de cette recette, il y a la sauce TERIYAKI, que j'avais decouverte dans un restaurant de viande americain (ca ne s'invente pas !). Elle accompagnait un filet de boeuf et etait delicieuse. La version ci-apres, avec du saumon, est plus classique.

LA SAUCE TERIYAKI
12.5 cl de mirin
12.5 cl de sauce soja
40g a 50g de sucre (selon les gouts)

Le mirin, kesako ? D'apres Wikipedia, c'est une sorte de sake tres doux utilise aujourd'hui presque uniquemement comme assaisonnement dans la cuisine japonais. Liquide jaunatre pale à ambre, sirupeux et assez sucre, a degre alcoolique generalement inferieur au sake (11-18°). Il est fabrique avec du riz gluant cuit fermenté. Contrairement au sake, il se conserve plusieurs annees mais doit être stocke en lieu frais, à l'abri de la lumière.

Pour faire la sauce, il suffit de melanger les ingredients dans une casserole, puis de porter a ebullition a feu doux pendant 3 a 4 min. Laisser refroidir et conserver au frais, ou elle peut etre conservee plusieurs jours (ca fait 10 jours que je l'utilise sans probleme).

D'autres recettes conseillent d'ajouter du gingembre, etc. Celle-ci a le merite d'etre simple et rapide.

POUR LE SAUMON TERIYAKI,
- 1 pave par personne
- 5 cuilleres a soupe de sauce/pave
- de l'huile de sesame ou tournesol

Faire mariner le saumon dans la sauce au minimum 1/2h (1h c'est mieux). Faire chauffer une poele prealablement huilee et faire griller le saumon. Vous pouvez ajouter le restant de marinade pendant la cuisson. Le saumon doit rester moelleux et avoir un bel aspect laque, caramelise.

Cette sauce peut etre utilisee avec de la viande (un delice avec une tranche de filet de boeuf, qu'il n'est pas necessaire de faire mariner : il suffit d'ajouter la sauce en fin de cuisson de la viande), ou avec des legumes. Miam ! Alors Elise nippophile, heureuse ?

dimanche 17 février 2008

Bulgogi forever !

Ah, le Bulgogi (불고기)... J'en raffole. C'est surement l'un des plats preferes par les etrangers en Coree, a tel point que lorsque l'on hesite en lisant la carte d'un resto, le serveur nous oriente d'emblee sur ce boeuf marine.
C'est le premier plat coreen que j'ai cuisine, a la demande du Boss, dont le palais apprecie pourtant peu la cuisine coreenne. Comme des copines m'avaient demande des recettes coreennes, je me lance.
Voici donc ma recette de Bulgogi. En ayant trouve plusieurs, je vous donne celle que je cuisine regulierement. Ce n'est peut etre pas la recette traditionnelle, je l'ai modifiee en fonction de nos gouts, mais j'ai remarque qu'il y avait des variantes selon les restaurants, notamment dans les legumes qui sont ajoutes.

Ingredients pour 4 personnes
600 g de viande de boeuf coupee en tranches tres fines (entrecote ou filet)
Pour la marinade :
16 cuilleres a soupe de sauce soja
8 cuilleres a soupe d'huile de sesame
16 cuilleres a soupe d'une poire d'Asie rapee (jus et pulpe), soit les 3/4 d'une poire
8 cuilleres a soupe de sucre
3 gousses d'ail presse
10 cuilleres a soupe de ciboule emincee (vert d'oignon)
Un peu de poivre (que j'oublie a chaque fois)
Des graines de sesame roties
Carottes, oignons, champignons... selon les gouts
Quelques-uns des ingredients necessaires dont la poire d'Asie a droite et la ciboule a gauche. Ci -apres, un exemple de champignons qui se marie bien avec le bulgogi.Deux accessoires qui peuvent etre utiles, mais non indispensables : le moulin a sesame et la rape pour le jus de poire ou d'oignon.
1. Melangez, dans un saladier, les ingredients de la marinade.
Si vous n'avez pas de poire d'Asie, vous pouvez la remplacer par du jus d'oignon, ce que font les coreennes quand la poire est chere, mais le gout n'est pas le meme. Je pense qu'en faisant moitie jus d'oignon, moitie poire williams, le gout doit s'en approcher. Pour le sesame, je mouline la moitie des grains et laisse les autres entiers.

2. Couper la viande en lamelles de 3 cm environ, puis faire des morceaux d'environ 4-5cm. Incorporer la viande a la marinade en melangeant intimement. Laisser mariner au moins 30 min (idealement 1h). Vous pouvez ajouter de la julienne de carotte (rapee assez gros avec le mixeur par exemple), de l'oignon emince, et des champignons.
Les coreennes que j'ai vu a l'oeuvre melangent a la main, en massant chaque morceau de viande pour faire penetrer la sauce, mais leurs morceaux etaient plus gros que les miens... Pour le choix de la viande, je prends des barquettes de viande a Bulgogi au supermarche... ca ressemble a la viande pour le carpaccio, sauf que les tranches font generalement 25 cm de long. Elles doivent etre tres fines. Si vous avez le temps, retirez les imperfections du type nerf, parties un peu dure dont le nom m'echappe...
3. Faire chauffer une poele sans ajouter de matiere grasse. Faire cuire d'abord la viande rapidement en la retournant sans cesse, puis ajouter le restant de marinade et laisser cuire a feu doux, jusqu'a ce que la viande soit bien cuite.
Le temps de cuisson est rapide. En Coree, on la cuit aussi au barbecue. Servez avec du riz ou apres y avoir ajoute des vermicelles transparentes de riz (pas les pates a potage biensur;) ).

En plus d'etre delicieux, c'est rapide et simple a faire.
Bon appetit !

mardi 12 février 2008

La fin des vacances : retour a la realite

Bye, bye Thailande...

Les vacances sont finies : apres une premiere partie (Bangkok et ses environs) plutot mitigee, la fin de notre sejour sera l'un de nos plus beaux souvenirs de vacances. Ahh, la merveilleuse ile de Koh Pee Pee...
En attendant de faire le tri parmi nos photos pour en mettre sur le blog, voici une vue de ce que nous pouvions contempler tous les jours.

Pour ceux qui se sont inquietes pour notre readaptation au quotidien de Seoul, voici notre recette.

1. Prevoir une fin de voyage longue (16h en tout entre le bateau, les avions et les correspondances) et fatigante (Petit Doudoute a redouble d'energie la ou l'on aurait prefere le voir dormir, malgre une partie du trajet en vol de nuit).

2. Durant le trajet, etre confronte avec les travers les plus exasperants des autochones. La presence d'une caricature d'adjochi a la gauche du Boss nous a rapidement remis dans une certaine ambiance coreenne qui ne nous avait pas manque. L'adjochi se traduit par"oncle" en coreen, mais c'est surtout un terme qui designe tout homme, genralement d'age mur, comme le chauffeur de taxi, de bus, le gardien d'immeuble. C'est la version masculine de l'adjuma. Ce dernier n'a cesse d'eructer, flatuler, "festoyer" bruyamment (la j'exagere car, en classe eco, on festoie rarement avec les plateaux repas aeriens - vous apprecierez au passage les efforts dans le choix d'un vocabulaire plus "delicat"). Il s'est meme mouche fortement, alors que cela est a priori inconvenant, mais il faut dire que nous ne survolions pas encore la Coree... Il a passe 85 pr cent de son temps complement tourne sur sa droite (vers nous donc) et etait le 1er debout des que l'avion s'est pose, pret a bousculer les autres passagers pour attraper sa valise et partir. Je suis convaincu qu'il etait paye pas la societe du Boss pour le reacclimater rapidement a ces petits riens de la societe coreenne qui peuvent certains jours nous faire rire, comme nous agacer prodigieusement. Heureusement qu'il y avait une allee entre lui et le Boss.

3. Apprendre un evenement avec un fort potentiel dramatique. Durant notre sejour, nous avions appris, hilares, le mariage des 2 peoples les plus en vue en France actuellement. Enfin, l'un des 2 n'est pas qu'un people, c'est aussi une chanteuse parait-il... Mais je m'egare et j'arrete d'etre ironique. Durant le vol, nous avons appris la destruction de la porte de Namdaemun par un incendie criminel, dans la nuit du 10 au 11 fevrier. L'un des symboles de Seoul, suscitant un grand sentiment de fierte chez les coreens a ete reduit en cendres. Je me souviens que, lorsque nous etions encore en France, des coreens travaillant avec le Boss lui montraient avec fierte des photos du monument, classe Tresor National n.1, un des rares vestiges de l'histoire coreenne, meme si elle avait ete reconstruite a plusieurs reprises. C'etait d'ailleurs l'un des 1ers mots/noms coreens que nous avions appris a Petit Doudoute avant de venir nous installer : il repetait tout joyeux "Namdaemun, Namdaemun", n'est-ce-pas Elise ? Quand on sait ce que cela represente et quand on voit ce qu'il en reste, on ne peut qu'etre sincerement triste.

4. A l'arrivee, avoir quelques difficultes avec l'immigration. Le Boss ayant perdu son Alien card corenne, nous avions eu deja dbeaucoup de mal a sortir du pays pour aller en Thailande. Nos tetes deconfites devant le guichet d'enregistrement de Thai Airlines le 1er fevrier valaient leur pesant de cacahuetes. L'hotesse refusait de nous enregistrer... Nous nous attendions donc a quelques tracas pour le retour, qui se sont soldes, a notre surprise, avec rapidite : le Boss a un visa de 3 mois, comme tout voyageur qui entre en Coree.

5. Enfin, prevoir un climat radicalement different. Le froid vif a notre descente de l'avion (-10 C), la charmante couche de pollution sur Seoul et les embouteillages ont fini de nous reacclimater aux joies de la vie seoulite.

Mais, on a des souvenirs magnifiques plein la tete !